Lotfi Ben sassi et le petit bonhomme!
Le premier geste que je fais en achetant chaque matin le journal "LA PRESSE" est de lire la bulle du bonhomme de Lofi Ben Sassi. C'est une habitude. Chaque homme a des habitudes. Le petit bonhomme est toujours à la meme place. Immuablement fixe, mais arborant chaque jour une nouvelle grimace. Celà va de soi, au gré des jours on ne peut pas avoir la me tete. Il se croit sympathique le petit. En piquant ça et là des infos plus ou moins insolites, il espère nous faire rigoler. Moi, il ne me fait pas rigoler du tout. D'ailleurs, je n'aime pas sa manière de faire des comparaisons sommaires entre les tunisiens et les occidentaux. C'est primaire. Généralement ça commence de la manière suivante: une phrase d'introduction juste en dessus de la tete du bonhomme ensuite la bulle. "...., mais chez-nous..." Chaque fois que je trouve cettre réplique je grince des dents. Je ne peux pas supporter aussi de voir le petit porter son couffin en ralant sur le prix du poisson. Je le trouve grotesque et nul.
Les sujets sont innombrables, mais il ne trouve que ça d'intéressant à dire. Mais qui ne sait pas que le poisson est toujours cher? Parfois on ne trouve rien à dire, rien à dessiner. C'est naturel. La fameuse page blanche et le souci qu'elle provoque. Dans ce cas, je trouve qu'il est plus juste de ne rien écrire et d'attendre l'inspiration. Un bédéiste n'est pas un boulanger qui doit etre disponible coute que coute. C'est un homme qui carbure à la muse et à l'inspiration. Qand celles là font défaut il faut poser son stylo et attendre au lieu de publier des navets qui ne font ni réfléchir ni rigoler personne.