Mais ou sont les toilettes publiques?
Brusquement, on est pris de panique ! Mon Dieu que faire ? Ce besoin pressant de se soulager est là et ne nous lâche plus ! Quelle horreur ?!! On regarde partout à la recherche de cet abris « précieux » pour nous isoler le moment d'une petite délivrance et de pousser ce « ahhhhhhhhh » . Oui mesdames et messieurs je parle bien des toilettes publiques qui chez nous font atrocement défaut. Combien de fois moi-même, ma femme, mes enfants on se retrouve en plein centre ville à courir ça et là à la recherche du petit coin pour nous soulager. Rien à l'horizon ! C'est la panique à bord ! On se met à la recherche du café le plus propre. « Monsieur s'il vous plait, peut-on utiliser vos toilettes ? » Le mec nous regarde,généralement, comme si on était des extra-terrestres, et nous dit : fermées pour travaux ! »Et la course continue ! Enfin, puisqu'on ne peut plus on atterrit dans un café de deuxième classe, on commande un café, et on reformule notre demande. Le cafetier nous regarde bien dans les yeux comme pour mesurer la véracité du besoin et nous présente la clé de ses toilettes, de son trésor j'allais dire ! « N'oubliez pas de fermer à clé après avoir terminé, dit -il. » Ce n'est pas la peine de vous parler de l'état des toilettes dont il garde jalousement les clés : LAMENTABLE ! Presque toutes les toilettes de nos cafés sont hyper sales! Les odeurs y sont nauséabondes, et l'odeur de la pisse non néttoyéé vous attaque aux yeux! Ce n'est pas la peine d'entrer dans les détails!.......
Je me rappelle quand je voyageais en Europe, tout le monde pouvait pour une modique somme aller dans des toilettes publiques très propres. L'endroit fond très bien dans le paysage, à peine visible , il est reconnu par tous. Quelques sous, et hop on se sépare de sa gêne, on se lave les mais et on est souriant de nouveau ! Moi, comme tunisien habitué de nos conneries, je pense à ces touristes qui déambulent le long de nos avenues, appareil photo à la main, du matin au soir, et qui, les pauvres doivent attendre de rentrer à l'hôtel pour faire comme tout le monde, comme on le dit si bien chez-nous !